La Réserve de la biosphère du mont Saint-Hilaire met à votre disposition cet outil qui sert à identifier les arbres.
Suivez les étapes proposées pour identifier les arbres de votre terrain, de votre lieu de travail ou de votre quartier.
Vous découvrirez ainsi les arbres de votre milieu pour mieux les protéger.
Petit arbre atteignant 15 mètres de hauteur. Écorce mince, brun-rougeâtre, se séparant en longues lanières étroites. Feuilles sous forme d’écailles vertes dégageant une odeur caractéristique. Fruits : cônes de 8 à 10 mm de longueur.
Croît dans des sols variés et tolère modérément bien l’ombre.
Les genévriers peuvent aussi porter des écailles, mais leurs fruits ressemblent à de petites baies bleues.
Le thuya occidental est communément appelé « cèdre » au Québec et est souvent utilisé comme haie. De petits arbres de plus de 700 ans ont été trouvés au Québec, dont l’un est âgé de 1000 ans.
Arbre pouvant atteindre 25 mètres de hauteur. Écorce lisse, gris pâle; elle devient plus foncée et écailleuse avec l’âge. Aiguilles quadrangulaires vertes à vert bleuâtre (8 à 18 mm). Fruits : cônes de 3,5 à 5 cm de longueur.
Croît dans des sols bien drainés et tolère bien l’ombre.
1) Contrairement au sapin et à la pruche qui possèdent des aiguilles aplaties, les épinettes ont des aiguilles quadrangulaires qui roulent entre les doigts. 2) Quelques espèces d’épinettes ne proviennent pas du Canada et sont souvent plantées dont l’épinette du Colorado, surnommée épinette bleue en raison de sa couleur.
Espèce importante pour la production de pâte à papier et de bois d’œuvre. Elle est souvent plantée dans les aménagements paysagers ou à des fins de reboisement, notamment pour ses qualités de haies brise-vent.
Arbre pouvant atteindre 30 mètres de hauteur. Écorce brun foncé, marquée de cannelures profondes. Aiguilles courtes, aplaties, vert foncé, ornées de fines bandes blanches en dessous (1 à 2 cm). Fruits : cônes de petite taille (1,5 à 2,5 cm).
Croît dans des sols humides et frais. Tolère très bien l’ombre.
Le sapin baumier a des aiguilles plus longues (plus de 13 mm) que la pruche et son écorce grise porte des vésicules de résine.
Ce bois n’est pas recommandé pour les feux de camp puisqu’il génère des tisons quand il brûle. La pruche du Canada peut vivre environ 600 ans!
Arbre atteignant 25 m de hauteur. Écorce grisâtre avec vésicules de résine. Aiguilles aplaties (1,5 à 2,5 cm), aromatiques, vert foncé, ornées de deux lignes blanches en dessous. Fruits : cônes de 4 à 10 cm de longueur, résineux.
S’adapte à plusieurs types d’habitats.
La pruche a des aiguilles plus petites (moins de 13 mm) que le sapin baumier et son écorce brune ne porte pas de vésicules de résine.
Il est favorisé comme arbre de Noël en raison de ses aiguilles persistantes sur l’arbre, même une fois coupé. Il peut vivre jusqu’à 150 ans.
Arbre pouvant atteindre jusqu’à 25 m de hauteur. Écorce lisse et grise, qui devient brun rougeâtre et plus écailleuse avec l’âge. Aiguilles souples, vert clair à bleu verdâtre, regroupées en faisceau. Fruits : cônes de 0,5 à 1 cm de longueur et de forme ovoïde.
Préfère les sols humides. On le retrouve souvent dans les tourbières.
1) Contrairement au mélèze, les pins ne portent jamais plus de 5 aiguilles par faisceau.
2) D’autres espèces de mélèze ne provenant pas du Québec sont parfois plantées.
Au Québec, le mélèze laricin est le seul conifère indigène à perdre toutes ses aiguilles à l’automne. Il peut vivre 150 ans.
Arbre atteignant 30 m de hauteur. Écorce lisse vert grisâtre qui devient brun grisâtre et qui forme de larges crêtes écailleuses avec l’âge. Faisceaux de 5 aiguilles persistant sur l’arbre toute l’année. Fruits : cônes cylindriques de 8 à 20 cm.
Croît dans divers types de sols. Préfère la lumière et les sols sablonneux.
1) Les mélèzes portent toujours plus de 5 aiguilles par faisceau. 2) On peut différencier le pin blanc du pin rouge par leur nombre d’aiguilles. Le pin blanc en comporte 5 alors que le pin rouge comporte seulement 2 aiguilles par faisceau. 3) D’autres espèces de pin ne provenant pas du Québec sont parfois plantées.
C’est le seul pin indigène de l’Est de l’Amérique du Nord à comporter 5 aiguilles par faisceau. Ce pin peut vivre jusqu’à 200 ans et parfois plus, et peut atteindre un diamètre de 100 cm. C’est le bois d’œuvre le plus recherché de l’Est du Canada.
Arbre pouvant atteindre jusqu’à 30 m de hauteur. Écorce gris pâle, munie de crêtes rigides formant des losanges réguliers. Feuilles composées de 5 à 9 folioles (généralement 7). Feuilles vert foncé en été et jaunes à violacées en automne. Fruits : samares simples de 2,5 à 5 cm de longueur.
Préfère les sols profonds et secs.
1) Les noyers et les caryers ont également des feuilles composées, mais elles sont disposées de façon alterne. 2) Les feuilles de l’érable à Giguère sont composées de 3 à 5 folioles et les samares sont regroupées par paires.
La plus commune des espèces de frêne présentes naturellement dans le sud du Québec. Il est aussi appelé frêne blanc. Il peut vivre jusqu’à 200 ans et avoir un diamètre de 150 cm. En Amérique du Nord, il est gravement attaqué par l’agrile du frêne, insecte ravageur qui peut le tuer en moins de 3 ans.
Arbre à croissance rapide qui atteint une hauteur de 20 mètres. Écorce brun grisâtre et devenant plus foncée et moins lisse en vieillissant. Feuilles composées de 3 à 9 folioles à contour irrégulier. Fruits : disamares de 3 à 5 cm de longueur.
Arbre retrouvé en bordure des lacs et cours d’eau, mais aussi partout en ville. Il fait partie des premières espèces à recoloniser les milieux perturbés.
Les frênes ont des feuilles composées de 5 folioles et lorsque les samares sont présentes, elles sont individuelles.
Ses graines sont une importante source de nourriture pour les oiseaux et petits mammifères en hiver. L’érable à Giguère a tendance à casser facilement lors de forts vents ou de verglas. Il résiste bien à la pollution. C’est le seul érable indigène à avoir des feuilles composées.
Arbre pouvant atteindre 25 mètres. Écorce composée de grandes lanières retroussées. Feuilles composées de cinq folioles; celle située à l’extrémité étant plus grande que les autres. À l’automne, il produit des noix qui sont comestibles.
Forêt de feuillus un peu humide ou dans les érablières sèches et rocheuses.
L’ostryer de Virginie possède aussi une écorce composée de lanières retroussées, mais elles sont beaucoup plus petites et rapprochées.
Le caryer ovale est une espèce susceptible d’être désignée menacée ou vulnérable au Québec. Son espérance de vie est de 200 ans.
Arbre pouvant atteindre 25 mètres de hauteur. Écorce grise portant des lignes verticales irrégulières orangées plus apparentes sur les jeunes arbres. Feuilles (longueur 12 à 20 cm) portant de 7 à 11 folioles; celle située à l’extrémité étant rarement plus grande que les autres. Fruit : noix amère, recouverte d’une écorce verdâtre.
Forêts de feuillus. Il tolère modérément bien l’ombre.
1) Le caryer ovale a une écorce composée de grandes lanières retroussées. 2) Les feuilles composées des frênes sont disposées de façon opposée.
Le plus commun des caryers au Canada. On l’appelle aussi caryer à noix amères, car ses noix ne sont pas comestibles.
Grand arbre pouvant atteindre 35 mètres. Écorce composée de crêtes aplaties s’entrecroisant pour former des losanges. Feuilles (longueur 40-80 cm) portant 11-17 folioles. Fruits : collants de 5 à 8 cm de longueur, solitaire ou groupés.
Forêts de feuillus. Il n’aime pas l’ombre et préfère les endroits dégagés comme les clairières, l’orée des bois ou les berges des cours d’eau.
1) Les feuilles composées des frênes sont disposées de façon opposée. 2) Les feuilles des caryers sont composées de moins de 11 folioles.
Le noyer cendré est une espèce en voie de disparition au Canada. Ses populations sont sujettes à une maladie fongique, le chancre du noyer.
Écorce gris foncé avec des crêtes rigides qui s’entrecroisent. Feuilles portant 5 à 7 lobes, vertes ou jaune à l’automne. Feuilles rouge violacé chez certains cultivars. Fruits : disamares de 3,5 à 5 cm de longueur; les ailes sont très divergentes (presque 180 degrés).
Espèce souvent plantée en milieu urbain.
Les feuilles de l’érable à sucre sont plus petites et deviennent orangées à rouges à l’automne. De plus, ses pétioles ne contiennent pas de latex. Les samares de l’érable à sucre sont presque parallèles alors que celle de l’érable de Norvège sont presque à 180 degrés.
*L’érable de Norvège est une espèce exotique envahissante.
Sur le Mont-Royal, il prend de plus en plus la place de l’érable à sucre.
Arbre atteignant une hauteur de 35 mètres. Écorce grise, formant de longues écailles avec l’âge. Feuilles portant 5 à 7 lobes; le lobe central se rétrécissant vers la base. Fruits : disamares de 4 à 7 cm.
Préfère les sols plus humides en bordure des cours d’eau, des marécages ou des lacs.
Le lobe central des feuilles de l’érable rouge ne se rétrécit pas à la base.
Forme parfois des hybrides avec l’érable rouge. Arbre de grande dimension pouvant vivre jusqu’à 130 ans.
Arbres atteignant 25 mètres de hauteur. Écorce grise, devenant plus foncée et formant des crêtes avec l’âge. Feuilles portant de 3 à 5 lobes. Fruits : disamares de 1,2 à 2,5 cm, de couleur rougeâtre.
Préfère les marécages et autres types de sols mal drainés. Tolère aussi les sols mieux drainés.
Le lobe central des feuilles de l’érable argenté se rétrécit à la base.
S’hybride parfois avec l’érable argenté, rendant l’identification plus difficile. Il peut vivre jusqu’à 100 ans.
Arbre pouvant atteindre 30 m. Écorce grise à longues crêtes relevées d’un côté. Feuilles portant généralement 5 lobes munis de dents irrégulières. Fruits : disamares de 3 cm (appelée communément hélicoptère), vert jaunâtre.
Forêt de feuillus ou mixte sur sol mésique (ni trop sec, ni trop humide).
Les feuilles de l’érable de Norvège sont plus grandes et deviennent jaunes à l’automne. De plus, ses pétioles contiennent du latex. Les samares de l’érable à sucre sont presque parallèles alors que celles de l’érable de Norvège sont presque à 180 degrés.
L’érable à sucre est l’arbre le plus abondant du mont Saint-Hilaire. Il vit en moyenne 200 ans.
Arbre de dimension moyenne atteignant 25 m. Écorce gris foncé et formant de larges fissures. Feuilles très découpées, composées de 7 à 13 lobes. Fruits : glands mesurant 1,2 à 2,5 cm.
Croît bien à la lumière.
Les feuilles des chênes ne ressemblent à aucun autre genre. Certaines espèces de chêne non indigènes sont parfois plantées.
C’est le chêne le plus commun de l’Est du Canada. Il vit en moyenne 150 ans.
Arbre de petite taille pouvant atteindre 25 mètres de hauteur. Écorce blanc crème brillant, s’effilochant souvent en larges bandes. Feuilles doublement dentées. Fruits : chatons femelles de 3 à 5 cm de longueur.
Croît en bordure des forêts, des lacs et des routes. Essence préférant la lumière.
L’écorce du bouleau gris s’enlève difficilement.
Il est aussi appelé bouleau à papier. Les Amérindiens se servaient de l’écorce pour fabriquer des canoës.
Arbre de petite taille (12 m). Écorce ne se détachant pas en grands lambeaux comme le bouleau blanc. Feuilles de forme beaucoup plus triangulaire que le bouleau blanc et se terminant par une pointe amincie. Fruits : chatons femelles de 1,5 à 2 cm de longueur.
Espèce poussant à la lumière.
L’écorce du bouleau blanc s’effiloche en larges bandes.
Le bouleau gris n’a pas une très longue espérance de vie (50 ans) et il est donc rapidement remplacé par d’autres espèces lorsque le couvert forestier se fait plus dense.
Grand arbre atteignant 30 m. Écorce lisse et grise, devenant cannelée avec l’âge. Feuilles triangulaires, dentées. Fruits : chatons femelles mûrs de 15 à 25 cm de longueur.
Parmi les premières espèces à recoloniser un milieu ouvert.
Les feuilles des autres peupliers ne sont pas triangulaires.
Plusieurs hybrides sont issus de cette espèce et du peuplier noir. En raison de sa taille et de ses racines, cet arbre doit être planté loin des édifices, canalisations et trottoirs. Il a une courte longévité. Les peupliers sont appelés en anglais « cottonwood » puisque ses fruits relâchent au printemps des graines qui ressemblent à du coton.
Grand arbre pouvant atteindre 35 m de hauteur. Écorce gris brun, formant des écailles avec l’âge. Feuilles grandes, épaisses et dentées en bordure. Fruits : capsules suspendues à une petite bractée et persistant durant l’hiver.
Tolère très bien l’ombre. Croît souvent sur des versants humides.
Le tilleul est le seul arbre indigène à avoir des feuilles en forme de cœur. Par contre, il arrive fréquemment qu’en milieu urbain des espèces exotiques de tilleuls soient plantées.
Peut vivre 200 ans. Le tilleul est une excellente source de nectar pour les abeilles. Les bractées séchées servent à la préparation de tisanes.
Grand arbre pouvant atteindre 35 mètres de hauteur. Écorce grisâtre foncé avec des cannelures profondes qui s’entrecroisent. Feuilles à la base asymétrique, fortement dentées en bordure et munies de nervures saillantes. Fruits : samares ovales, aplaties et mesurant de 8 à 10 mm.
Préfère les sols humides et en plein soleil, mais peut également se développer à l’ombre.
1) La base asymétrique des feuilles des ormes les distingue des autres genres. 2) Le micocoulier occidental possède aussi des feuilles à base asymétrique, mais plus grossièrement dentée, il possède aussi des baies solitaires qui persistent l’hiver sur l’arbre.
L’un des plus grands arbres de l’Est du Canada, il peut vivre 200 ans.
Petit arbre qui atteint une hauteur de 12 mètres. Écorce divisée en courtes lanières verticales. Feuilles dentées; dessous des feuilles poilu. Fruits: petites graines (nucules) enveloppées dans des sacs couverts de poils raides, en grappe.
Croît très bien à l’ombre et dans des sols bien drainés.
Le caryer ovale possède aussi une écorce composée de lanières retroussées, mais elles sont beaucoup plus grosses.
Petit arbre atteignant 12 m. Bois très dur servant à fabriquer des manches d’outils.
Arbre de dimension moyenne, qui peut atteindre 25 mètres de hauteur. Écorce lisse et grise. Feuilles ovales, coriaces; nervures se terminant par une dent. Les feuilles des plus petits arbres s’assèchent et persistent souvent sur l’arbre durant l’hiver. Bourgeons effilés, pointus. Fruits : noix comestibles (faînes), qui se trouvent dans un brou brun rougeâtre recouvert de piquants.
Tolère bien l’ombre.
Arbre à croissance lente pouvant vivre 200 ans. Il est affecté par la maladie corticale du hêtre, causée par la cochenille du hêtre (insecte ravageur) et la présence de champignons pathogènes qui forment des chancres.
Arbre de taille moyenne pouvant atteindre 20 à 30 m. Écorce variant du brun au gris, lisse ou devenant craquelée avec l’âge. Feuilles caduques de 5 à 15 cm de long, formées de 2 lobes en forme de palme et ne présentant aucune nervure centrale. Fruits : les « noix » sont de forme ovoïde et de couleur crème.
Espèce peu exigeante, elle est souvent plantée en milieu urbain.
*Arbre non indigène
Également appelé ginkgo, il a une importante durée de vie : celui du Jardin botanique de Sendai au Japon est âgé de 1 250 ans. Particularité : il fut l’une des rares espèces à avoir survécu à l’explosion de la bombe atomique du 6 août 1945 à Hiroshima. Il est le dernier survivant de la plus ancienne famille d'arbres connue, apparue il y a plus de 270 millions d'années.
Arbre de taille moyenne atteignant généralement 12 à 25 m de hauteur. Feuilles de 15 à 30 cm, composées de 5 à 9 folioles disposées en rang de chaque côté de la nervure. Écorce grise chez les jeunes arbres et devenant très fissurée avec l’âge. Fruits : samares persistant durant l’hiver et ne tombant qu’au printemps.
Tolère bien l’ombre. Il peut supporter plusieurs semaines d’inondation pendant la période de dormance.
Le frêne rouge est très utilisé comme arbre de rue, car il est notamment très résistant à la pollution.
Arbuste ornemental pouvant atteindre 10 m de hauteur. Écorce rougeâtre. Feuillage dense et vert sombre à feuilles en forme de cœur. Les fleurs, très odorantes, de couleur blanc ivoire, sont regroupées en panicules pouvant atteindre 30 cm de long. Fruits : capsules ovoïdes aplaties.
Espèce préférant un fort ensoleillement, mais tolérant l’ombre légère.
À ne pas confondre avec le lilas commun ou lilas français originaire d’Europe, plus petit (6 à 7m de hauteur). Les panicules de fleurs du lilas commun peuvent être mauves ou blanches, de 8 à 15 cm de long.
*Arbre non indigène
Originaire de l’Asie de l’Est, elle fut introduite aux États-Unis en 1876.
Arbre de taille moyenne pouvant atteindre 18 m de hauteur. Écorce ne ressemblant à aucune autre, brun grisâtre et composée de crêtes verticales très prononcées. Feuilles asymétriques à la base, plus longues que larges, finement dentées et se terminant en pointe. Fruits : drupes (baies) ovoïdes de couleur pourpre qui persistent en hiver.
Tolérant à la mi-ombre et au fort ensoleillement.
Les Amérindiens consommaient ses fruits sucrés. Aujourd’hui, la principale utilisation de cet arbre est l’ornementation. Il est souvent planté en milieu urbain, car il s’adapte à des sols variés et tolère bien la pollution.
Arbre de petite taille, mesurant 10 à 12 m de hauteur. Feuilles composées comportant 5 à 13 folioles. Écorce gris pâle, liégeuse et épaisse. Fruits : drupes de 1cm de diamètre de couleur noir.
Exige peu d’entretien et est très adapté aux conditions urbaines.
À ne pas confondre avec le frêne qui possède un feuillage semblable.
*Arbre non indigène
Originaire de l’Asie de l’Est, le Phellodendron de l’Amur est aussi appelé « arbre au liège de l'Amour ». Son surnom vient du fleuve Amour dans le nord de la Chine.
Arbre atteignant 20 à 40 m de hauteur. L’écorce rougeâtre et écailleuse devient brun rouge, marquée de sillons formant de larges plaques. Les aiguilles de 10 à 16 cm de long sont regroupées en faisceaux de 2. Fruits : cônes cylindriques dressés de 4 à 7 cm de long. Les cônes mâles et femelles sont produits sur le même arbre.
Croît dans divers types de sols, même secs et très pauvres. Préfère un fort ensoleillement et les sols sablonneux et rocailleux.
On peut différencier le pin blanc du pin rouge par leur nombre d’aiguilles. Le pin blanc en comporte 5 alors que le pin rouge comporte seulement 2 aiguilles par faisceau.
Le tronc du pin rouge ne forme presque pas de nœuds. Il fut donc utilisé, entre autres, dans la construction de voiliers et de quais. On l'emploie aujourd'hui pour la fabrication de boiseries, de moulures, de pilotis, etc.
Équipe de conception (par ordre alphabétique) :
Daniel Herrera
John Laird Farrar, 1996. Les Arbres du Canada publié par FIDES et le Service canadien des forêts.
Hydro-Québec 2010. Répertoire des arbres et arbustes ornementaux. Quatrième édition.
Ce projet a été réalisé avec l’appui financier du gouvernement du Canada ainsi que la Conférence Régional des Élus de la Montérégie Est.
Droit d’auteur photo :